Puno

C’est depuis Puno et l’hôtel Tayka qu’un mini-bus est venu me chercher ce matin pour passer deux nuits, deux jours et demi , hors du temps.

Un coup d’œil dans mon rétroviseur:
En arrivant à Puno, une ville bordant le lac Titikaka, je ne savais pas où dormir ni quelle serait la suite de mon périple , si ce n’était l’envie de ce lac et de ses îles.

Fort heureusement l’hôtel trouvé dans mon guide du routard disposait d’une chambre pour moi.

C’est dans une agence de tourisme culturelle et expérimentale (merci le routard), Leon Tours , 148 rue Jr Ayacucho,  qui s’emploie à mettre en contacts les touristes et les populations des îles, que j’ai pu trouver la formule qui me convienne :

un mini-bus puis un bateau pour visiter les îles flottantes (Uros) , me rendre sur l’île d’Amantani , y passer la nuit chez l’habitant, puis à nouveau ce bateau pour me rendre sur l’île de Taquile et y passer une nouvelle nuit chez l’habitant avant le retour à Puno, toujours en bateau, le tout, sauf pour la dernière nuit, accompagné d’un groupe de touristes et d’un guide pour ses commentaires avisés.

Pour peu qu’on le désire suffisamment, le voyage jusque là traditionnel peut se muer en des moments inoubliables, tant dans le fait de se retrouver  dans des lieux hors du temps, que par les rencontres qu’il offre.

 

 

Au programme pour commencer, le bateau son chauffeur et son guide nous ont emmené sur les îles flottantes, aussi appelées îles Uros.

es îles artificielles faites d’une sorte de jonc qui poussent sur le lac Titikaka où vivent des familles dans des cabanes sur ces îles.

Petit à petit ces îles se désertifient , leurs jeunes habitants lors de leurs études dans les villes en ayant goutté le confort de ville ne reviennent plus sur ces îles qui désormais vivront pour et par le tourisme.

Les deux jours et les deux nuits suivantes sur l’île d’Amantani et Taquile à mon sens s’inscrivent plus dans ce descriptif inoubliable. Sur ces deux îles j’ai eu la chance de dormir chez l’habitant .

Sur cette première île l’habitat est certes spartiate, les amateurs de confort s’abstiendront, pas de douche, mais le luxe est bien ailleurs à échanger dans mon pitoyable castillan avec l’autochtone qui nous reçoit, à vivre un instant cette chiche vie dont la richesse est ailleurs.

Sur ces îles , les habitants vivent en communauté ou tout un chacun œuvre pour tous
Les maisons disposent de électricité grâce et des panneaux solaires et des batteries pour profiter de la faible lumière d’une ampoule électrique à la nuit tombée.

Exit donc la télévision, le téléphone et encore moins Internet. Pas d’éclairage public, ce qui à la nuit, a l’énorme avantage de ne pas présenter de pollution lumineuse.

De fait les îles vous offrent la plus belle voûte céleste qui m’ait été donné d’observer.

A la nuit tombée, tout le petit groupe est convié à une fête en notre honneur, habits traditionnels et musiciens.

Voici quelques photos de ces instants hors du temps :

Tout d’abord, rien d’exceptionnelle,mais passage obligé, la ville de Puno:

Îles Uros & île d’Amantani :

à suivre le jour 2 sur l’île de Taquile….