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Ailleurs
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vendredi 24 novembre 2017
RDV n°12 – Ailleurs :
Ce rendez-vous s’intitule curieusement Ailleurs. Avec ce mot quasi éponyme de ce site, j’entends vous parler du déroulé de mes ailleurs, ou comment je m’organise pour évoluer dans le pays dans lequel je me rends.
Parlons organisation
Pour être plus précis sur le terme organisation, je dirais que, pour moi, son sens se situe dans l’avant ailleurs (je vous invite à lire le FRV n°9 en cliquant ici pour comprendre ce que j’entends par “avant”), ensuite sur place j’aime laisser sa place à l’imprévu.
J’aime à penser que ce n’est pas moi qui fait le voyage mais plutôt que c’est le voyage qui me fait.
Néanmoins, je ne néglige pas, avoir sous la main, un minimum d’informations pour me lancer dans une direction. Et pour ce faire, j’aime avoir dans mon sac, lorsqu’il est disponible pour la destination choisie, le fameux guide du routard.
Je me souviens avoir aussi utilisé le lonely planet ou le petit futé, notamment au Liban ou en Iran. J’avoue avoir un faible pour le guide du routard que je trouve plus facile d’accès et surtout pour toutes les bourses, même s’il m’est arrivé d’être assez déçu par certaines éditions.
Le hic avec ce guide, est la frilosité de leurs rédacteurs à aller et à faire aller leurs lecteurs dans certains pays
Ce fut le cas lorsque je me suis rendu au Liban en 2010 où j’ai dû me contenter du petit futé, puis en Iran l’année suivante où seuls, à l’époque, étaient disponibles le petit futé et le lonely planet mais seulement dans sa version anglaise pour ce dernier 🙁
slow travel
Un fois sur place, j’aime bien la notion du temps retrouvé à ne pas courir, à me laisser porter par les rencontres et les ressentis, à me laisser guider par les conseils que je peux obtenir des locaux ou d’autres backpackers. Cette notion qui tend vers le slow travel, le voyage lent.
Dans cet état d’esprit, je me moque de ne pas tout voir, quand bien même cela serait possible.
Je préfère m’attarder à une rencontre plutôt qu’à la visite d’un monument.
Je me souviens à Arequipa au Pérou, avoir prolongé d’une nuit de plus mon étape pour rester cette soirée avec ce jeune couple, Jessica et Benoit que je venais de rencontrer et avec qui je m’étais si bien entendu.
Au Liban, un petit pays par sa taille, j’avais choisi, parce que je m’y sentais bien, de séjourner dans la capitale la totalité de mon voyage.
Grâce à des mini-bus et des taxis, je pouvais depuis Beyrouth rayonner dans la presque totalité du pays.
Pour faire suite à ce que je disais dans le FRV n°9 , je réserve uniquement les trois ou quatre premières nuits dans un hôtel de la ville où mon avion se pose.Le reste du périple je le dessine étape par étape, en réservant en règle générale, deux à trois nuits dans cette prochaine étape. Ainsi, si une étape me plait, je peux la prolonger et à contrario si je ne ressens rien je ne m’y attarde pas plus que le temps de ma réservation.
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L’avantage de fonctionner ainsi est d’avoir toujours une certaine souplesse quant à la durée de mes étapes.
L’inconvénient réside dans l’obligation à toujours penser à la prochaine, mais même cet inconvénient est un avantage, car il m’oblige à sans cesse me réinventer.
D’autant qu’avec Internet, il est facile de trouver un hébergement (TripAdvisor, Booking, …).
Pour les transports, souvent c’est le bus, quand le train n’existe pas, qui reste le moyen le moins cher pour se déplacer d’un point à un autre. Selon les pays, le confort est assez inégal, c’est la surprise, bonne ou mauvaise 🙂
Ainsi les bus du Pérou et notamment ceux de la compagnie Cruz del Sur sont étonnamment confortables, si bien qu’il m’a été facile d’y faire un trajet de 16h30 entre Lima à Arequipa.
Souhaitant réitérer l’expérience du bus pour des longues distances, j’ai été énormément déçu par les bus au Canada, notamment la minable compagnie Greyhound . On se croirait dans les années 50 🙁
Pour les courts trajets, souvent intra-muros, le métro quand il existe, le bus de ville ou le taxi sont les moyens de transports, quelques fois il en existent aussi plus exotiques (bateau, rickshaw, tuk-tuk,…). C’est un plaisir de les emprunter pour l’expérience et pour faire comme les locaux.
Tantôt errant des villes, tantôt errant des champs
Lors de mon tour en Bretagne (récit pas encore rédigé à ce jour, désolé) en train , je dormais dans ma tante en camping, à Lannion, je m’étais senti si bien que j’étais resté quelques jours de plus que prévu.
En résumé :
Avant le départ :
– Réservation de deux à trois nuits pour être tranquille à mon arrivée.
– Réservation éventuelle d’un transport Aéroport <=> Hôtel.
Sur place :
– Après avoir prêté l’oreille à des conseils des locaux ou d’autres routards, je réserve au fur et à mesure des lieux où je souhaite aller, l’hébergement.
Ainsi je connais le lieux du départ de l’aventure de cet ailleurs et son lieu de fin, entre les deux, les étapes s’écrivent au quotidien, au gré des conseils reçus, des lectures, des rencontres, et surtout de mon envie.