Jeudi 7 juillet :
Après une première nuit trop courte à Quito, nous nous mettons en route pour le centre historique à une quinzaine de minutes de marche de notre hôtel.
Les rues qui quadrillent le centro historico offrent à voir bon nombre d’églises aux dorures excessives, de maisons aux façades tantôt blanches , tantôt colorées, et de gargotes.
On croise ça et là des équatoriennes vêtues de façon traditionnelle : chapeau de feutre, écharpe et jupe plissée.
A tous les coins de rues, on nous propose des “espumillas“, des glaces “salcedo” au lait ou encore des fruits frais.
Pour déjeuner nous décidons de goûter à un ceviche local (qui n’a rien à voir avec le ceviche péruvien).
Chaque repas au prix très abordable est accompagné de jus de fruits : Tamaringo, Tomate de arbol ou autres.
Le soir, le soleil se couche vers 18h. Les échoppes donnant sur les calles (rues) ferment les unes après les autres. Les cuidadanos (citadins) rentrent chez eux dîner en famille .
Il est donc très difficile de trouver un restaurant ouvert 🙁
Par chance, au hasard d’une rue, le végétarien “El arbol del deseo“ nous ouvre ses bras pour nous offrir un buffet copieux , délicieux dans le patio d’une maison coloniale (étant également un centre de yoga et de soin ayurvédiques).
C’est tôt mais repus que nous rentrons à l’hôtel pour y passer une deuxième nuit .
Vendredi 8 juillet :
Nos pas nous redirigent vers le centro historico afin de prendre des renseignements à l’office de tourisme pour la suite de nos aventures.
Le midi, nous nous laissons guider jusqu’au mercado central, marché couvert, où nous dégustons des plats typiques “encebollado” pour Laura et “trucha con arroz” pour moi, pour un prix dérisoire. De là, nous décidons d’aller visiter le Quito moderne.
Pour y accéder, il faut traverser un parc animé avec activités peinture pour les enfants et spectacles comiques pour les grands, appelé El Ejido.
Le quartier moderne ou Mariscal est le lieu où résident la plupart des touristes. Hôtels, restaurants, bars y fleurissent de toutes parts. Hormis cela ce barrio (quartier) ne présente pas un grand intérêt pour nous et nous nous félicitons de loger ailleurs.
Samedi 9 juillet :
Aujourd’hui nous nous éloignons de quelques kilomètres au nord de Quito pour nous rendre en métro-bus à la Mitad del mundo (Moitié du mode) . Le site est payant mais vaut vraiment la peine !
Certes , il est le lieu “sacré” pour les globe-trotter où la ligne de l’équateur est matérialisée mais , il offre différentes salles où il est possible d’en savoir plus sur les découvertes géodésiques.
Seul bémol, les déjeuners proposés dans les restaurants sont coûteux et peu goûteux.
Après avoir passé une belle journée riche en explorations , nous empruntons à nouveau un bus pour renter à l’hôtel.
Au cours de ces trois jours à Quito, nous sommes frappés par deux choses :
- la gentillesse des équatoriens, personnes très avenantes et toujours prêtes à vous indiquer votre chemin, d’où la facilité d’y séjournér
- les efforts gouvernementaux au travers de la revolucion cuidadana (révolution citoyenne) en ce qui concerne l’environnement (déchets, économies d’énergies et la valorisation du fait-main local)
Nous quittons la capitale en ce dimanche 10 juillet , direction Otavalo.
Quelques chiffres :
Le site de la mitad del mundo :
7,50$ l’entrée
Les restaurants sur site sont hors de prix et infects !
Ci-dessous quelques photos et juste après un nouveau jeu.
Pour jouer au jeu d’aujourd’hui , écrivez en commentaire, quelle est d’après vous le nom de la rue suivante et si vous pensez qu’il vous manque des infos pour y répondre , regardez à nouveau toutes les photos.
Bonne chance.
Thierry
La Santa Maria… 🙂