Tombés de l’arbre
Il pourrait être celui de la tomate de arbol, l’eucalyptus, le bananier ou tout autre croisé ça et là au détour de nos marches.
Mais cet arbre est plus celui de nos illusions perdues, de nos fausses croyances.
Je n’ai pas l’habitude de parler politique dans mes blogs.
Cependant, à cet instant de notre voyage, au fur et à mesure qu’il déroule ses kilomètres et ses nombreuses rencontres, je ne vois pas comment je pourrais en faire l’économie.
Avant d’arriver en Equateur, ce que savions de lui, c’est qu’il est une démocratie dont le président se positionne à gauche, voire à l’extrême gauche sur son échiquier politique.
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Tombés de l’arbre
En dix jours déjà passés en Equateur, nous avons pu rencontrer, et c’est une chance que nous savons apprécier, différentes personnes issues de différentes classes sociales.
Le constat est édifiant !
Le gouvernement y est des plus corrompus que le pays n’ait jamais connu.
La censure et le contrôle des médias semblent être la méthode pour laver les cerveaux.
Les classes les plus pauvres (on pourrait parler de castes) , souvent issues des premières nations, n’ont pas droit au chapitre et sont purement et simplement ignorées.
Les classes moyennes, quant à elles , tendent à être tirées vers le bas, plus imposées et moins rétribuées.
Seul l’entourage du président Rafael Correa par copinage se voit récompensé. Une classe privilégiée sensée être dénoncée par l’idéologie de son parti.
Nous sommes tombés de notre arbre .
Ce nous avons pu voir à notre arrivée à Quito semblait aller dans un sens positif.
En grattant le vernis, la rouille apparaît très rapidement et se montre réalité.
Nous sommes tombés de notre arbre et nos illusions avec.
Ce que tu nous racontes là me fait penser à la situation du Maroc… Depuis la naissance de la “démocratie” à Athènes il y a 2500 ans ce n’est pas le “peuple” qui a le “pouvoir” mais bien la caste des plus riches parmi eux… Quel que soit le courant politique duquel ils se réclament… Les fameux 1%…