lundi 17 juillet
1h30 du matin, le réveil me pique un peu les yeux et les oreilles.
J’ai dĂ©cidĂ© la veille, d’assister au lever du soleil depuis le mont Batur  ou du moins depuis son point le plus haut .
C’est depuis Ubud dans mon confortable homestay qu’un mini-bus de 5 personnes rempli plus le chauffeur, vient me chercher Ă 2h .
Un couple d’Australien, un autre couple de Malte avec qui j’aurais un peu plus d’affinitĂ© et moi mĂȘme forment ce groupe.
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Au programme, une premiĂšre pause cafĂ© petit dĂ©jeuner avant d’arriver un heure plus tard au pied de la randonnĂ©e.
La mafia des guides đ
Notre chauffeur nous laisse entre les mains d’un guide dont personnellement je me serais bien passĂ©, mais c’est ainsi la mafia des guides l’impose.
ĂquipĂ©s d’une lampe torche, un peu plus de deux heures de marche assez soutenue dans la nuit noire (notre groupe a un bon rythme et je me dois de suivre la cadence) nous seront nĂ©cessaires pour atteindre le sommet et profiter du lever du soleil sur les monts avoisinants .
Un regard en arriĂšre dans la montĂ©e permet de constater que nous ne sommes pas seuls, c’est l’autoroute un jour de dĂ©part de grande vacances pour ainsi dire.
Un fois le sommet atteint Ă 1717 m (oui je sais , c’est pas l’exploit du siĂšcle) il nous faut encore attendre une bonne heure avant que ne daigne sortir des nuages l’astre solaire tant attendu.
Le ciel couvert gùche un peu ce plaisir mais trÚs vite ces vilains nuages sont balayés pour faire place à un agréable panorama.
Certes je suis content de l’avoir fait et je suis conscient que c’est trĂšs loin d’ĂȘtre un exploit, mais pour autant je ne suis guĂšre en extase devant ce (moyen) spectacle de la nature.
La moindre petite randonnĂ©e dans mes PyrĂ©nĂ©es voisines est beaucoup plus belle đ
D’autant qu’on se retrouve Ă plus de 500 personnes au sommet et c’est une horreur lors de la descente, certains guides qui fument (fort agrĂ©able en montagne) rajoutent du pathĂ©tique au tableau.
PathĂ©tique randonĂ©e đ
Heureusement les paysages que nous traversons et les gens que nous croisons dans le descente sont assez agréables.
De retour sur le parking des guides, nous retrouvons notre chauffeur qui nous ramĂšnent dans nos hĂŽtels respectifs sur le coup des 10h du matin.
Du coup c’est comme si j’avais deux journĂ©es en une, j’en profite pour faire quelques emplettes dans UbudÂ
Au hasard de mes dĂ©ambulations je tombe sur un palais royal , celui d’un roi de pacotille du comtĂ©. Le lieu est dĂ©sert de touriste et j’en profite pour le visiter sereinement.
Mais la fatigue me rattrape vite et j’opte pour le repli  de la stratĂ©gie du dodo dans mon hĂŽtel.
En conclusion, le mont Batur  c’est une randonnĂ©e sympathique mais sans plus.
Demain je quitte Ubud et ma belle chambre pour me rendre quelques kilomĂštres plus loin Ă peine, Ă Â Keliki  oĂč je logerais chez l’habitant dans un village d’artistes peintres, mais ça c’est dĂ©jĂ demain.Â
