Sommaire
- 1 Ailleurs en vélo, je t’emmène sur mon vélo ?
- 2 Se réinventer
- 3 Une nouvelle façon de voyager
- 4 Préparation de la monture
- 5 quelques photos de la transformation
- 6 Le setup
- 7 Les outils
- 8 L'habillement
- 9 Le camping ou bivouac
- 10 Tracer la route
- 11 Avantages et inconvénients de ces deux sites:
- 12 Le périple
- 13 Les étapes
- 13.1 Toulouse - Moissac
- 13.2 Moissac - Villeneuve sur Lot
- 13.3 Villeneuve sur Lot - Meilhan sur Garonn
- 13.4 Meilhan sur Garonne - Bazas
- 13.5 Bazas - Lormont
- 13.6 Lormont - Pauillac
- 13.7 Pauillac - Royan
- 13.8 Royan - Rochefort
- 13.9 Rochefort - La Rochelle
- 13.10 La Rochelle - Longeville
- 13.11 Longeville - Saint Gilles Croix de Vie
- 13.12 Saint Gilles Croix de Vie - Pornic
- 13.13 Pornic - Guérande
- 13.14 Guérande - Vannes
- 13.15 Vannes - Lorient
- 13.16 Lorient - Auray
- 13.17 Auray - Quimperlé
- 13.18 Quimperlé - Concarneau
- 13.19 Concarneau - Guémené-sur-Scorff
- 13.20 Guémené-sur-Scorff - Josselin
- 13.21 Josselin - Genrouët
- 13.22 Genrouët - Nantes
- 13.23 Nantes et le retour en train
- 14 Épilogue
- 15 Pour conclure
Ailleurs en vélo, je t’emmène sur mon vélo ?
Se réinventer
Depuis mon dernier grand voyage au Myanmar…mais pas que, les règles en matière de voyage ont changé. Une vilaine particule, un méchant virus a rebattu les cartes de ce jeu si facile auparavant.
Désormais chacun sait que rien, et surtout en ce qui concerne le voyage, ne sera comme avant…du moins avant quelques années 🙁
Il faut donc se réinventer. Trouver de nouvelles manières de ressentir l’ailleurs.
Puisque les destinations lointaines sont encore, soit très compliquées, soit inaccessibles, je me suis rabattu l’an dernier sur un ailleurs proche.
Ce fût la Croatie. Une belle surprise, certes mais…
Le “mais” c’est peut-être cette déconnexion culturelle qu’on prend en plein figure lorsqu’on voyage sur un autre continent.
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Une nouvelle façon de voyager
Au delà de ce coup de massue que nous avons tous pris de face avec les conséquences de ce virus, j’avais envie d’expérimenter une nouvelle forme de voyage.
A vrai dire cela faisait longtemps que cela me trottait à l’esprit.
La crise sanitaire n’a fait que la mettre en évidence.
Comme un signe, lors de mon séjour en Croatie, j’ai fait la rencontre d’Alizée et Thomas tous deux voyageurs à vélo.
Préparation de la monture
Et qui dit voyage en vélo dit aussi vélo de voyage.
Aussi appelé, randonneuse, du féminin de la bicyclette.
En faisant le tour des magasins de vélo et du net, j’ai vite déchanté à la vue du prix mais surtout de l’indisponibilité des montures à l’achat. Crise sanitaire oblige, l’engouement soudain pour la petite reine, ajouté aux problèmes d’approvisionnement de certaines pièces venant d’Asie aurait pu remettre en cause mon projet.
Mais c’était sans compter ma volonté farouche. Ce sera mon VTT que je transformerait en vélo de voyage.
quelques photos de la transformation
Le setup
Comme on peut le voir sur les photos ci-dessus, il s’agit à la base d’un VTT.
Voici donc les éléments que j’ai rajoutés ou modifiés pour en faire un vélo ressemblant à un vélo de voyage :
- ajout de gardes-boue (achetés en magasin : 20€)
- ajout d’un porte-bagage arrière (acheté en magasin : 26€)
- ajout d’un support de sacoches sur la fourche (acheté en magasin : 50€)
- ajout d’une sacoche Vaude de porte-bagages (achetée en magasin : environ 90€)
- ajout de sacoches ORTLEIB avant et arrière (achetées en magasin : 142€ la paire arrière et 135€ la paire avant)
- ajout d’une sacoche de guidon (achetée en magasin : 30 €)
- remplacement du guidon pour un guidon papillon (acheté en magasin : 21,90€) avec sa mousse de guidon (acheté en magasin : environ 5€)
- remplacement de la potence pour ce nouveau guidon (achetée en magasin : 20€)
- ajout d’une béquille (acheté en magasin : 14€)
- ajout d’un rétroviseur (acheté en magasin : 20€)
- ajout d’un porte-bidon supplémentaire à l’existant (acheté en magasin : 4€)
- achat bidon Décathlon ( très mauvais 🙁 en magasin : 6€)
- achat bidon Zefal (meilleur que le précédent en magasin : 10,99€)
- ajout d’une sonnette (achetée en magasin : 8€)
- ajout d’un kit lumière (acheté en magasin :70€)
- ajout d’un compteur filaire CATEYE VELO 7 (acheté en magasin : environ 20 €)
- changement de la jante avant pour disposer d’un dynamo dans le moyeu (acheté sur le site web : 74,99€)
- ajout d’un support pour mon téléphone sur le guidon.
- ajout d’un adaptateur pour charger mon téléphone à partir de la dynamo située dans la roue avant (acheté en magasin : 83,99€)
- achat d’un Antivol en U Kryptonite Evolution Mini 7 (acheté en magasin Décathlon : environ 50€)
- changement des pneus (26 pouces) pour des Schwalbe Marathon Plus (réputés increvables (et c’est pas faux !) (achetés en magasin : 40€ l’unité)
- changement de selle : Selle royal ellipse moderate men’s (achetée en magasin : 49,90€ )
- sandow qu’on trouve dans n’importe quel commerce (environ 10€)
Ce setup ne tient pas compte des éléments usés (câbles, plaquettes de frein, roue arrière,…) que j’ai dû remplacer.
Les outils
Pour ne pas rester en rade et pouvoir réparer rapidement en cas de panne, voici quelques outils avec lesquels je roule :
- un tournevis plat,
- un tournevis cruciforme,
- une petite clé à molette,
- un jeu de clés allen,
- un rouleau de ruban adhésif de type chatterton et un autre de type duck,
- une petite fiole de lubrifiant pour la chaîne,
- un boitier multi-outils de chez Décathlon,
- des plaquettes de frein à disque,
- un kit de réparation pour chambre à air,
- des démontes-pneus,une mini pompe à pied,
- deux câbles,
- une chambre à air.
C’est peut-être un peu beaucoup mais je me sens plus rassuré ainsi 🙂
Tous ces outils occupent pratiquement une sacoche avant.
L'habillement
- 5 tee-shirts
- 5 (boxers) sous-vêtements
- 3 paires de mini-chaussettes
- un cuissard Vaude
- un pantalon de randonnée transformable en short de Décathlon
- une paire de gants de vélo
- un tour de cou pour les journées fraîches.
- un coupe-vent sans manche haute visibilité
- un coupe-vent avec manches haute visibilité
- une veste de pluie type K-Way
- un pantalon de pluie de type K-Way
- le casque
Le camping ou bivouac
- TENTE DE TREKKING AUTOPORTANTE 3 SAISONS TREK 900 GRISE 2 PERSONNES
- SAC DE COUCHAGE SARCOPHAGE DE TREKKING TREK 500 5°C OUATE JUMELABLE -JAUNE
- MATELAS DE TREKKING GONFLABLE TREK 700 AIR L JAUNE
- coussin de camping
- maillet
- Popote
- Mousse pour s’asseoir au sol
- Réchaud à gaz
- Douche solaire (pas utilisée durant le périple)
- Sac à dos pliable 20L
- Lampe pour l’intérieur de la tente
- Trousse de premiers secours (achetée en pharmacie)
- Chargeur solaire
- Power Bank solaire
- Rouleau de papier toilette
- Insecticide pour la peau uniquement vendu en Biocoop
- couverts pliables achetés sur un marché
- Lessive à la main bio “L’arbre vert”
Tracer la route
Pour tracer et suivre ma route, j’utilise mon téléphone.Idéal couteau suisse avec ses nombreuses applications. Tous les applications ou services web que j’utilise sont gratuits.
Tout d’abord en guise de GPS, j’utilise l’application Maps.me Organic Maps
Pour créer ma trace GPS, les routes, les chemins qui vont faire l’étape du jour, j’utilise deux sites web : Geovelo et Route You. Bien que ces deux sites soient gratuits, pour une meilleure utilisation, il convient de s’inscrire.
Avantages et inconvénients de ces deux sites:
- Avantages de Geovelo :
- Geovelo est dédié uniquement au vélo et permet de créer facilement son parcours.
- Il propose pour une même destination plusieurs alternatives d’itinéraire :
- Itinéraire sécurisé
- Itinéraire équilibré
- Itinéraire touristique
- Itinéraire direct
- Permet de voir pour chaque parcours :
- La durée en temps, en Km
- Le nombre de calories dépensées (c’est rigolo)
- Le dénivelé
- Inconvénient de Geovelo :
- Geovelo ne génère que des fichiers au format GPX et
Maps.meOrganic Mapsne sait pas les exploiter:(
- Geovelo ne génère que des fichiers au format GPX et
INFO
Désormais Organic Maps gère les fichier GPX depuis les dernières versions.
Il est donc inutile de passer par l’étape Route You expliquée ci-dessous.
C’est cool, non ? 😉
- Avantage de Route You :
- Route You a l’énorme avantage de ne pas être restreint au vélo. Tous les types de déplacement sont disponibles (Vélo, Moto, Pied, Patinage,…).
- Il propose un très grand choix de format de fichiers pour exporter la trace GPS et notamment le format KML utilisé par
Maps.meOrganic Maps. - Permet de voir pour chaque parcours :
- Le trajet en Km
- Le dénivelé
- Inconvénients de Route You :
- Il ne propose qu’un seul parcours pour un itinéraire souhaité, pas d’alternative comme Geovelo 🙁
Comment procéder ?
La petite astuce de Thierry :
Parce que je ne trouve pas la version mobile du site Geovelo très intuitive, je force mon téléphone avec le mode Version pour ordinateur.
Sur le site Geovelo, tracer le parcours avec un point de départ et un point d’arrivée.
Cependant, on peut également déterminer plusieurs étape dans ce parcours.
Télécharger (cliquer sur la petite flèche en bas à gauche de l’écran – voir ci-dessous) le fichier GPX.
Se rendre ensuite sur le site de Route You.
Pour cette opération il faut posséder un compte (gratuit).
Étape 1
Cliquer sur les 3 traits horizontaux du menu en haut à gauche.
Étape 2
Dans le menu déroulant choisir Planifiez un itinéraire puis Chargez un itinéraire.
Étape 3
Dans la case Nom indiquer le nom de l’étape (par exemple Revel – Toulouse).
Cliquer sur Choisir un fichier pour charger le fichier GPX créé avec le site Geovelo .
Étape 4
Descendre dans le bas de la page puis cliquer sur Confirmer.
Étape 5
Cliquer sur le bouton en forme de flèche vers le bas (Télécharger)
Étape 6
Choisir le format de fichier Google Earth (KML).
Étape 7
Une fois téléchargé, cliquer sur le fichier KML, le téléphone demande quelle application choisir. Entre autres choix, cliquer sur Maps.me Organic Maps.
mise à jour : janvier 2024
Suite à la modification du statut (devenu payant) des dernières versions de Maps.me, j’ai choisi cette magnifique alternative qu’est Organic Maps.
Et voilà le tour est joué, il ne reste plus qu’à pédaler.
La petite astuce de Thierry
Pour m’y retrouver dans Maps.me Organic Maps, je clique sur la petite étoile du menu horizontal en bas de l’écran. La trace que je viens d’insérer apparaît sous forme de Signet.
Il me suffit alors de cliquer sur les 3 petits points à droite de Signet puis dans Paramètres liste pour pouvoir changer le nom de la trace afin de pouvoir m’y retrouver.
Le périple
Les étapes
Toulouse - Moissac
Ce dimanche 11 juillet à 9h je quitte mon domicile.
Direction Moissac.
Le sourire aux lèvres à l’envie de cette nouvelle aventure.Soleil et chaleur m’accompagnent. En pédalant, la chaleur on ne la ressent guère que lors de sérieuses côtes. Ce sera le cas puisque j’ai voulu éviter de prendre le canal latéral à la Garonne parce que trop plat, trop de “un peu toujours la même chose“.
Une belle côte qui m’oblige tout de même à poser pied à terre et à pas mal d’humilité 🙂
J’arrive dans l’après-midi au camping municipal de Moissac.
Et bonne nouvelle, des espaces sont aménagés pour les voyageurs à vélo. Ce sera pour moi l’occasion de rencontrer ceux qui partagent cette douce manière de se mouvoir.
Le temps de m’installer et j’enfourche à nouveau ma petite reine pour une petite visite de la ville suivie d’une bière bien méritée.
Camping Municipal de Moissac, Le Moulin de Bidounet :
- 11,95 €/nuit
- Super camping 😀
- Etape de : 85,13 km pour 4h26
- Vitesse moyenne : 19,1 km/h
- Vitesse maximale : 60,3 km/h
- Cumul depuis le début : 85 km (et oui c’est la première étape)
Télécharger la trace GPS de cette étape:
au format GPX (pour GPS traditionnel) | au format KMZ (pour Organic Maps)
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Moissac - Villeneuve sur Lot
Lundi 12 juillet vers 9h00 je reprends la route.
Avant cela c’est sous une pluie fine que je plie ma tente.
Et cette même pluie m’accompagne durant cette étape. Tantôt crachin et j’avance péniblement avec du vent de face, tantôt averse et je dois trouver divers abris de fortune pour tenter de rester au sec.
Pour corser l’affaire, ou plutôt pour éviter de rouler sur le canal latéral à la Garonne que je trouve ennuyeux je décide de couper et suivre à mon instinct. Grand bien m’en est fait en quittant le canal et sa platitude tristounette pour de savoureux dénivelés différemment appréciés par mes jambes et mes mollets.
Et surtout je rallonge bien cette étape.
Et c’est également un peu tard, vers 19h00, que j’arrive au camping pour me poser. Je n’aurais guère le loisir de jouer le touriste à Villeneuve sur Lot.
Camping Pujols :
- 11,05 €/nuit.
- Très bon camping.
- Etape de 94,63 km pour 5h39
- Vitesse moyenne : 16,7 km/h
- Vitesse maximale : 50,8 km/h
- Cumul depuis le début : 179 km
Télécharger la trace GPS de cette étape:
au format GPX (pour GPS traditionnel) | au format KMZ (pour Organic Map)
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Villeneuve sur Lot - Meilhan sur Garonn
Mardi 13 juillet, un nouvelle journée de pluie.
Tout comme la veille, c’est entre les gouttes que je replie ma tente. La journée s’annonce humide 🙁 et elle le sera comme la vidéo ci-dessous en montre un échantillon.
Encore un fois, j’apprends à composer avec humilité mais aussi humidité avec les aléas climatiques….et puis j’ai de bons habits de pluie.
Et s’il pleut trop je m’arrête 🙂
La pluie cessant, j’arrive juste avant 19h00 à Meilhan-sur-Garonne Meihlan tout près de Marmande, au camping Au Jardin, un petit havre de paix tout près du canal latéral à la Garonne, un camping simple mais efficace.
Camping Au Jardin :
- 8,50 €/nuit
- Etape de : 89,10 km pour 5h21
- Vitesse moyenne : 16,6 km/h
- Vitesse maximale : 40,1 km/h
- Cumul depuis le début : 268 km
Télécharger la trace GPS de cette étape:
au format GPX (pour GPS traditionnel) | au format KMZ (pour Organic Maps)
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Meilhan sur Garonne - Bazas
Mercredi 14 juillet – 9h00
Mince, aujourd’hui c’est fête nationale et je ne verrai pas le défilé. Mais comme le dit si bien Georges Brassens : “la musique qui marche au pas, ça ne me regarde pas“.
Ce matin à nouveau je replie ma tente sous la pluie.
La pluie, le vent et le canal latéral à la Garonne….le canal c’est un peu comme le reggae ça va un temps et ensuite ça devient vite chiant.
A mi-parcours je m’arrête interpellé par un panneau m’indiquant que Bazas c’est un village hyper mega cool et qu’il ne faut pas en faire l’impasse sans quoi la malédiction s’abattra sur moi.
Bon ok, ce n’est pas vraiment en ces termes que le site est vanté mais pour forcer ton assiduité,lecteur, à me lire, j’ai voulu ajouter un peu de magie au récit.
Entre temps, j’ai eu du nez et par acquis de conscience, ce que je ne fais jamais, non pas que je n’ai pas de conscience, je passe un coup de fil au camping de Cadillac où je pensais passer la nuit.
Dring dring et rien
J’appelle l’office du tourisme qui quant à lui me répond que le camping n’existe plus depuis 2 ans….mais toujours visible sur le site de la mairie.
Bref !
Je décide donc de quitter le canal et la pluie, cette dernière de manière provisoire, pour la direction de Bazas.
Il y a un camping et la personne que j’appelle me dit que c’est ok….sauf qu’il n’y a plus qu’une seule place pour une tente.
Pour ma tente sans mon oncle 😉
Je tente le coup et hop je change de braquet car contrairement au canal j’ai droit à quelques belles montées.
Arrivé au camping, on m’annonce le prix 35,50 euros !
Whaou pour une tente ??
Trop tard pour faire demi-tour et trop mauvais temps aussi alors je prends.
Quel regret 🙁
Ce camping c’est celui de Patrick Chirac et…
….et Jacky le Ricard.
Puisque j’ai du temps et qu’il s’est arrêté de pleuvoir je laisse ma maison portable pour visiter le village fort mignon. Mais déjà un nouvel orage m’oblige à trouver un abri de fortune.
En ce mardi 14 juillet les flon-flons sont d’actualité mais les commerces alimentaires tous fermés. Bien fait pour moi, j’aurais dû être prévoyant.Il était sûrement écrit que je ne déjeunerais pas aujourd’hui. Alors tant pis, entre deux orages, je regagne ce merveilleux camping.
15h00 passées, il est également trop tard pour compter sur la restauration du camping, je me contenterai d’un cookie et d’un chocolat chaud.
Quelle ironie ce chocolat chaud en plein été .
Le soir je profite de ce restaurant pour prendre un belle pizza. La soirée dans ma tente j’entends les apéros qui n’en finissent pas …beaufland !
Camping de Bazas à éviter, donc pas de nom:
- 35,50 €/nuit
- Etape de 65,33 km pour 4h20
- Vitesse moyenne : 15 km/h
- Vitesse maximale : 45,7 km/h
- Cumul depuis le début : 334 km.
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Bazas - Lormont
Jeudi 15 juillet – 9h00
C’est sans regret que je quitte ce matin ce camping de beaufs pour Lormont.
A Lormont, point de camping, j’emprunterai le canapé d’une amie.
Pour relier cette nouvelle étape je passe par de nombreuses routes entourées de vignes et de châteaux.
Magnifique !
Et la météo, sans pour autant, m’arroser d’un soleil généreux, n’est plus à la pluie .
Cela fait très, trop longtemps que l’on ne s’était pas vu, Laurie et moi.
L’occasion était trop belle de rattraper le temps passé à papoter et nous raconter nos vies.
C’est aussi l’occasion de partager ensemble un bon restaurant.
Merci Laurie pour ton accueil, c’est toujours un plaisir de refaire le monde avec toi.
Etape de 88,83 km pour 5h12
Vitesse moyenne : 17 km/h
Vitesse maximale : 41,8 km/h
Cumul depuis le début : 423 km
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Lormont - Pauillac
Vendredi 16 juillet – 9h00
Ce matin je quitte mon hôte et son super accueil pour la direction de Pauillac. Quittant Lormont, puis Bordeaux juste à côté, j’ai droit a une petit émotion liée à mon vertige.
La traversée du pont d’Aquitaine !!!!
Comme la veille, j’emprunte ensuite de jolies routes bordées de vignes, à moins que cela ne soit l’inverse.
De magnifiques châteaux aux noms évocateurs de bonheur viticole surveillent de leurs siècles d’existence les non moins magnifiques ceps de vignes.
Pour rendre hommage à cette beauté, j’offre volontiers mon urine à l’abri des regards . Comme tu peux le constater, toi qui me lis, je sais être grand seigneur et fort généreux d’une partie de ma personne 🙂
Arrivé à Pauillac à 14h30, j’ai tout le loisir de pouvoir visiter les alentours ainsi que la ville.
Superbe camping hyper calme avec vue sur l’estuaire de la Garonne :
Camping Municipal Gabarreys :
- 14,35 €/nuit avec en option sauna et jacuzzi, et oui !
- Etape de 58,47 km pour 3h20
- Vitesse moyenne : 17,4 km/h
- Vitesse maximale : 41,8 km/h
- Cumul depuis le début : 481 km
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Pauillac - Royan
Pour cette nouvelle étape je devrais emprunter le bac tout au bout du l’estuaire de la Garonne, côté sud.
Départ à 9h, du matin ce samedi 17 juillet depuis Pauillac. N’ayant pas fait de provisions, j’ai bien cru qu’à nouveau je sauterais mon déjeuner.
Mais alléluia , à Podensac parmi tous les villages que je traverse c’est le seul qui propose un petit commerce alimentaire…
Je n’y croyais plus.
J’en profite pour faire ma pause déjeuner.
Reprendre des forces avant de reprendre la route.
Direction Le Verdon-sur-Mer afin d’embarquer sur le bac pour débarquer à Royan.
Pour rallier Royan, il me faut donc me rendre au bout du bout, un peu comme la banane sauf que cette dernière en a deux, et atteindre Le Verdon-sur-Mer.
Arrivé à cette destination, je n’ai pas le temps de souffler que déjà je prends place à bord du bateau, le fameux bac, pour Royan, traversant l’estuaire de cette Garonne que j’ai laissé chez moi à Toulouse beaucoup moins large.
Je peux donc dire sans mentir que j’ai passé le bac.
Et comme ce dernier n’a pas échoué, je pourrais même me targuer d’avoir réussi cette entreprise.
Le pied à terre de Royan, il me reste qu’ à trouver le camping : L’orée des bois.
Quelques petites difficultés pour cette étape, quelques petites côtes.
Camping : L’orée des bois :
- 15,72 €/nuit.
C’est quand même un peu cher pour une tente, même si celui-ci est assez confortable, assez calme et les sanitaires assez propres et nombreuses.
Prix de la traversée en bac pour un vélo et son cycliste :
- 3,60 €
- Etape de 76,46 km pour 4h18
- 90,86 Km pour 5h12 avec les visites aux alentours, un fois le vélo déchargé de ses sacoches, la tente installée au camping.
- Vitesse moyenne : 17,4 km/h
- Vitesse maximale : 32,6 km/h
- Cumul depuis le début : 557 km
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Royan - Rochefort
Dimanche 18 juillet.
9h00 même passées de quelques minutes, c’est pour moi la bonne heure pour démarrer cette nouvelle journée à pédaler.
J’ai le temps sans me presser de prendre ma douche, prendre mon petit-déjeuner, plier tente et toutes mes affaires.
Et puis comme depuis mon départ de Bordeaux, l’astre solaire est de nouveau de la partie et c’est heureux.
Mis à part le vent lorsqu’il joue contre moi, cette étape est plutôt agréable. Pour commencer je longe l’Atlantique et ses embruns. Ensuite, de belles petites routes, à l’abri des circulations automobiles, dans les marées salantes défilent sous mes roues pour le plus grand plaisir de mes yeux.
En fait cette étape est un vrai régal !
Et comme pour finir en beauté, j’ai droit, juste avant d’arriver à Rochefort, à une belle surprise. Pour enjamber la Charente, j’emprunte le pont transbordeur, un instant magique, comme hors du temps.
J’arrive vers 16h30 au camping municipal de Rochefort – Le Rayonnement, le bien nommé. Plutôt bien situé, ça c’est le bon point.
Hélas le camping est plein ! Aie 🙁
Mais fort heureusement parce qu’à tous problèmes il y a une solution, on me propose de prendre une place normalement dévolue à un camping-car. Le terrain est certes un peu dur pour y planter mes sardines mais ça ira très bien pour la nuit.
Je suis ravi !
Je m’installe et profite du restant d’énergie qu’il me reste pour visiter un peu cette petite ville fort sympathique. Sans oublier de m’attarder en fin d’après-midi à la terrasse d’un café pour y siroter un délicieux jus de houblon.
De retour au camping, je fais la connaissance de Lionel, un retraité qui réalise lui aussi un voyage en vélo.
Camping : Camping municipal de Rochefort – Le Rayonnement :
- 7,83 €/nuit.
- Super bien situé à l’entrée de la ville et un prix imbattable pour ce camping propre et hyper calme !
Prix de la traversée sur le pont transbordeur pour un vélo et son cycliste :
- 2 € pour 5 minutes magiques et hors du temps.
- Etape de 72,03 km pour 4h15
- 80,83 Km pour 4h58 avec visite de la ville, un fois le vélo déchargé de ses sacoches, la tente installée au camping.
- Vitesse moyenne : 16,9 km/h
- Vitesse maximale : 39 km/h
- Cumul depuis le début : 653 km
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Rochefort - La Rochelle
Lundi 19 juillet.
J’ai pris l’habitude de lever le camp, de donner mes premiers coup de pédales vers 9h00. C’est donc à peu près à cet horaire que débute cette nouvelle et courte étape, puisqu’elle doit me mener à La Rochelle.
Lionel, rencontré la veille m’a dit qu’il évitait les grandes villes.
Je comprendrais plus tard.
J’ai décidé de cette étape parce que j’ai peu à rouler. Non pas que je ressente une quelconque fatigue, mais juste parce que j’ai envie de prendre le temps de ne pas faire que pédaler pour pédaler. J’ai envie aussi de prendre le temps de la visite.
Bon ok, La Rochelle je connais un peu pour y être déjà passé quelques fois.
Comme il s’agit d’une toute petite étape, j’arrive à La Rochelle vers midi. Une étape sans difficulté et toujours sous le soleil.
C’est sans problème que je trouve une place au camping municipal Le Soleil de La Rochelle. La bonne idée de ce camping a été de créer des emplacements pour les voyageurs à vélo à prix tout rikiki. Ma tente montée, toujours à vélo je peux aller, prendre le temps de faire un pic-nic en guise de déjeuner et passer la journée à jouer le touriste.
Je comprends mieux les propos de Lionel quant à sa volonté d’éviter les grandes villes et surtout leurs affluences. Je ne suis pas seul ! Et même sur les pistes cyclables il m’est difficile de circuler sans user de ma sonnette 🙁
Je termine ma journée par une bière accompagnée de moules frites avec vue sur le port en guise de dîner.
Camping municipal Le Soleil de La Rochelle :
- 6,60 €/nuit.
- Super bien situé près du port et un prix imbattable pour ce camping propre et hyper calme avec ses emplacements pour cyclotouristes !
- Etape de 45,14 km pour 2h40
- 72,03 Km pour 4h28 avec visite de la ville, un fois le vélo déchargé de ses sacoches, la tente installée au camping.
- Vitesse moyenne : 17,1 km/h
- Vitesse maximale : 33,9 km/h
- Cumul depuis le début : 725 km
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La Rochelle - Longeville
Mardi 20 juillet.
Parce que ça sonne bien à mes oreilles, ce matin je prends la direction de La Tranche-sur-Mer, afin de m’en payer une belle.
Tranche, j’entends 😉
Entre marées salantes et petites routes bien sympas, je trace mon sillon vers ma destination.
Passés ces jolis paysages, je me retrouve à longer des stations balnéaires comme La Tranche-Sur-Mer et franchement…c’est vraiment trop touristique pour me donner envie de rester.
Alors, tant pis pour moi, tant pis pour mes mollets, je vais continuer jusqu’à trouver un camping tranquille loin de cette cohue.
Une dizaine de kilomètres plus loin en cherchant bien dans la multitude de campings présents, dont bon nombre bien trop cossus pour me correspondre, je trouve enfin celui où je pose ma tente pour terminer cette étape.
Là j’y rencontre Christopher, voyageur lui aussi à vélo , allemand parti de chez lui pour faire à sa manière le chemin de Saint-Jacques.
- Camping : le Sous-Bois à Longeville-sur-mer :
- 10 €/nuit
- Etape de 85,45 km pour 4h37
- 97,55 Km pour 5h19 avec aller et retour vers la ville, un fois le vélo déchargé de ses sacoches, la tente installée au camping.
- Vitesse moyenne : 18,3 km/h
- Vitesse maximale : 37 km/h
- Cumul depuis le début : 822 km
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Longeville - Saint Gilles Croix de Vie
Mercredi 21 juillet.
Aujourd’hui, j’ai décidé de remonter la côte Atlantique jusqu’à Saint Gilles Croix de Vie.
Pourquoi ce choix ?
Pourquoi pas.Mais surtout parce que la distance me semble aussi raisonnable que la ville a l’air jolie.Je verrais bien de mes propres yeux. Bien que longeant l’océan, le parcours n’en est pas moins vallonné. Mes mollets le constatent bien 🙂
Au passage, je traverse la célèbre, par les départs de ses courses de voiliers, ville de Les Sables d’Olonne.
Et en fait c’est vraiment trop moche 🙁
Béton le long de la plage, trop peu pour moi, je continue ma route.
Heureusement Saint-Gilles-Croix-de-Vie est beaucoup plus jolie. J’y arrive sur le coup des 16h00. Le temps de m’installer au camping et me voilà à visiter la ville tantôt à pied, tantôt à vélo. Le soir venu, je m’offre un restaurant et au menu : moules-frites.
- Camping : Le Petit Pavillon :
- 10,22 €/nuit
- Etape de 80,81 km pour 4h44
- 92,16 Km pour 5h27 avec visite de la ville, un fois le vélo déchargé de ses sacoches, la tente installée au camping qui est un peu excentré.
- Vitesse moyenne : 16,9 km/h
- Vitesse maximale : 36,8 km/h
- Cumul depuis le début : 914 km
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Saint Gilles Croix de Vie - Pornic
Jeudi 22 juillet
Aujourd’hui direction Pornic et c’est toujours au même horaire qui me va bien que je quitte Saint Gilles.
Pour cette étape c’est un parcours sans trop de difficultés. Si ce n’est l’accès au camping qui se trouve sur les hauteurs de Pornic.
C’est à croire que les 1000 premiers kilomètres de cette aventure se méritent 🙂
- Camping : Le Port Cheri :
- 12,60 €/nuit
- Etape de 76,75 Km pour 4h19
- 85,15 Km pour 4h59, avec visite de la ville, une fois le vélo déchargé de ses sacoches, la tente installé au camping qui est, comme celui de la veille, un peu excentré
- Vitesse moyenne : 17 Km/h
- Vitesse maximale : 36,5 Km/h
- Cumul depuis le début : 1000 km, youpi !!!
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Pornic - Guérande
Vendredi 23 juillet
Ce matin le ciel semble en passe de me tomber sur la tête.
Le bleu des jours passés a fait place à la grisaille.
Serait-ce parce que j’approche de La Bretagne qu’il se mue ainsi ?
Je serais mauvaise langue de le dire, de l’affirmer. Cependant je dois m’attendre cette journée, à être arrosé. Filant en direction de Guérande, ma prédiction météorologique, à ma grande satisfaction, s’avérera erronée, malgré quelques petites gouttes timides. Pour passer, être vraiment en Bretagne, comme le signifient les puristes, il faut passer le pont de Saint-Nazaire. Mon expérience avec celui du pont d’Aquitaine à Bordeaux m’a un peu refroidi…
Mais n’est-ce pas le prix à payer pour l’aventure ?
L’aventure, du moins de ce type, attendra. Sur la route je discute avec un cycliste, Thierry, qui m’accompagne et me conseille de ne pas franchir ce pont. Le département a justement mis à la disposition des cyclistes des navettes. Il suffit de charger son vélo sur une remorque et de monter à bord de la camionnette qui la tracte pour se retrouver de l’autre côté du pont sans avoir à “risquer sa vie” à l’emprunter.
Et me voilà donc à Saint-Nazaire, en Bretagne, sans avoir eu à enjamber son pont en vélo.Après ma pause déjeuner avec vue sur la mer, je quitte cette ville pour continuer ma route. J’ai entendu parler que non loin de Guèrande, à un peu moins de 10 Km, à la Turballe plus précisément se trouve un camping fort sympa.
A mon arrivée ce dernier est fermé pour la saison 🙁
Bingo !
Je retourne à Guérande pour m’installer au camping et y passer la nuit. Comme il est un peu tard en cette fin d’après-midi, que le camping est excentré et que le ciel est menaçant, je décide de ne plus bouger.
J’y prends même ma bière au petit snack-bar bien sympa du camping.
Camping : La Fontaine :
-
- 22,60 €/nuit c’est un peu cher, mais l’emplacement est plutôt spacieux et le camping plutôt confortable (sanitaires propres)
- Etape de 85,80 Km pour 5h06
- Vitesse moyenne : 16,7 Km/h
- Vitesse maximale : 50,5 Km/h
- Cumul depuis le début : 1086 km
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Guérande - Vannes
Samedi 24 juillet
Je continue ma remontée vers le nord-ouest de la France.
Ce matin le ciel m’inspire encore moins confiance que celui de la veille. Cependant je croise les doigts avant d’être médisant, car mes dix ans sont bien loin déjà 😀
Une heure plus tard me voilà à chercher un abri de fortune pour laisser passer l’orage.
L’orage passé, le ciel reste gris et menaçant. Quelques gouttes viendront à leur tour me faire croire qu’elles peuvent être aisément plus nombreuses, mais il n’en sera rien, fort heureusement.
J’arrive à Vannes vers 17h00.
Le temps de m’installer au camping sur un terrain pentu (c’est cocasse) et je repars visiter un peu la ville.
Camping : Le Conleau :
- 15,55 €/nuit – Les places pour les tentes sont sur terrain un peu pentu, étrange….mais ça fait l’affaire.
- Etape de 78,35 Km pour 4h53
- 89,65 Km pour 5h48, après avoir laissé mes sacoches dans ma tente au camping.
- Vitesse moyenne : 15,4 Km/h
- Vitesse maximale : 43 Km/h
- Cumul depuis le début : 1177 km
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Vannes - Lorient
Dimanche 25 juillet.
Ce matin en déjeunant puis en pliant ma tente le ciel me semble plus clément que celui de la veille.C’est donc confiant en cette journée que je quitte Vannes.
Direction Lorient.
Je suis d’autant plus confiant que les heures passant la grisaille du matin laisse place à quelques trouées de ciel bleu.
J’arrive à Lorient en fin d’après-midi.Il me reste à choisir et trouver mon camping pour cette nuit. Sur le pont des Indes, je me souviens de ce joli nom, je rencontre Evelyne. Me voyant perdu, à chercher sur mon téléphone la direction, me demande si’ j’ai besoin d’aide.
Elle m’indique qu’un camping plutôt sympa se trouve à Port-Louis. Cependant pour m’y rendre, par la route c’est très loin, plus d’une heure ! Heureusement qu’il y a depuis le port de Lorient des bateaux-bus pour la presqu’île de Port-Louis.
Renseignement pris, je reste encore presque une heure à discuter avec elle tant sa compagnie est agréable. Reste maintenant à trouver le port mais surtout l’embarcadère pour ce bateau-bus.
Et là je dois dire j’ai un peu merdé. Non seulement je m’éloigne du port mais je me fais surprendre par un orage.
Le ciel me tomberait-il sur la tête ?
Et comme si ça ne suffisait pas, je cherche en vain un endroit pour m’abriter et laisser passer la colère céleste.
Le gros de cet orage passé je retourne au port, où je rencontre Marc et Gérard eux aussi voyageurs en vélo et attendant le prochain bateau-bus pour Port-Louis.
Et dire que je suis passé devant cet embarcadère avant d’aller me perdre au fin fond du port et surtout de me faire tremper !
Comme il se fait tard, je prends le soin d’appeler le camping pour être sûr de trouver une place. Je donne à Gérard le numéro du camping pour qu’il puisse lui aussi trouver sa place.
Marc étant descendu au précédent arrêt que le terminus qui est le nôtre à Gérard et moi, c’est avec ce dernier que je pédale vers le camping.
Du coup ça me fait tout drôle de pédaler avec quelqu’un à mes côtés même si c’est juste 10 minutes. Le temps s’est remis à la pluie et c’est donc sous une averse que nous montons nos tentes respectives.
Les joies du camping 😆
Près de nos tentes, nous faisons la rencontre de Soizic, qui elle aussi voyage en vélo.
Comme nous sommes arrivés bien tard au camping,19h, je n’ai guère le loisir de jouer au touriste. Tout au plus je déambule dans les ruelles de la presqu’île. La pluie redoublant j’opte pour un repli stratégique à l’abri dans ma tente.
Camping :Camping Municipal La Prairie :
- 9,40 €/nuit
- un camping municipal comme je les aime, au calme et propre.
- Etape de 77,92 Km pour 5h03
- Vitesse moyenne : 15,4 Km/h
- Vitesse maximale : 41,3 Km/h
- Cumul depuis le début : 1255 km
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Lorient - Auray
Lundi 26 juillet
La veille dans ma tente à l’abri de la pluie, je reçois le message de Vivien Heitz, un ami photographe : “Alors tu ne viens pas me voir ?”. Vivien s’est spécialisé dans les mégalithes (menhirs, dolmen,…) ainsi que la photographie de ces monuments d’une autre époque. C’est en toute logique qu’il vie à Carnac, haut lieu de ces constructions monumentales.
Lorient étant plus au nord que Carnac, je dois donc rebrousser chemin. Mais peu m’importe, je sais que le déplacement en vaut la peine.
C’est à Auray que j’irai planter ma tente, évitant ainsi la ville de Carnac toute proche, sur les conseils de Vivien, dont les campings sont hors de prix.
Comme hier soir en arrivant, c’est sous la pluie, certes fine, que je plie ma tente.Durant toute la matinée, c’est entre ciel gris et pluie fine je vais rouler.
Jusqu’aux environs de midi, où le ciel devient plus clément pour le reste de la journée.
J’arrive à Auray à 15h30 et c’est donc au sec que je m’installe au camping du port Les Pommiers.Vingt minutes plus tard, Vivien vient me chercher pour me faire visiter en voiture les différents sites mégalithiques.Grâce à sa connaissance en la matière, j’ai droit à une belle visite guidée d’explications.
Le soir nous dînons ensemble dans un crêperie avant qu’il me ramène au camping. Merci à toi Vivien pour cette belle journée.
Camping du port Les Pommiers :
- 15,15 €/nuit – un camping propre très calme avec de beaux emplacements.
- Etape de 52,17 Km pour 3h07
- Vitesse moyenne : 16,6 Km/h
- Vitesse maximale : 43,5 Km/h
- Cumul depuis le début : 1307 k
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Auray - Quimperlé
Mardi 27 juillet.
Flip-flop, je me réveille sous la pluie.
Ça faisait longtemps, au moins une demi-journée 😉
Mon petit réchaud au dehors, et moi à l’intérieur de la tente je croise les doigts pour que cette orage s’arrête à la fin de mon petit déjeuner.
J’ai beau croiser mes doigts aussi fort que possible, me voilà à ranger mes affaires et surtout plier ma tente sous la pluie.
A nouveau je passe ma journée à m’arrêter sur la route pour tantôt passer mes vêtements de pluie, tantôt les enlever.
Le ciel est bien capricieux.
Tout ces aléas climatiques me font arriver bien tard à Quimperlé.
Fort heureusement la pluie a cessé.
Cependant, je n’aurais guère le loisir de visiter la ville par manque de temps.
Je ne fais que la traverser. Le camping, le seul ouvert se trouve assez loin du centre de Quimperlé, 25 à 30 minutes !!!
J’arrive enfin au camping A l’abri de l’océan à 18h15. J’ai juste le temps de m’installer avant de pouvoir faire quelques courses dans un supermarché situé à 15 minutes.
Une course contre la montre pour faire mes courses.
A mon retour au camping, j’opte pour un dîner au bar snack, un délicieuse pizza accompagnée d’une bonne bière.
Quel délicieux moment dans cet havre de paix tenu avec tant de gentillesse par toute une famille !
- 15,70 €/nuit avec Electricité !!!!
- Etape de 61,95 Km pour 4h08
- 69,79 Km pour 4h31, après avoir laissé mes sacoches dans ma tente au camping.
- Vitesse moyenne : 15,4 Km/h
- Vitesse maximale : 42,9 Km/h
- Cumul depuis le début : 1385 km
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Quimperlé - Concarneau
Mercredi 28 juillet.
Aujourd’hui c’est youpi, tout d’abord parce que même si le ciel est gris il n’est pas à la pluie et ensuite parce que l’étape du jour ne sera pas très longue. Un peu moins de 35 Km séparent Quimperlé de Concarneau.
Et pour finir un autre youpi concerne la spécialité de Concarneau , le Kouign Amann. Un gâteau tout au beurre…pas très léger certes mais vraiment très miam 🙂
J’arrive à 14h00 à Concarneau au camping Le Moulin d’Aurore. Le temps de m’installer, je pars à la découverte de la ville. En fait, je redécouvre cette ville.J’avais déjà eu l’occasion de la découvrir il y a presque 10 ans.
J’en profite pour attacher mon vélo et redevenir piéton et touriste le temps de sa visite.
Non loin du centre, alors que je gare ma monture pour faire des courses dans une grande surface, je rencontre un autre voyageur à vélo. Nous prenons ensemble une bière, attablés à la terrasse d’un bistrot face à la vielle vile fortifiée. Le temps passe si vite en bonne compagnie, il est temps pour moi de rentrer au camping.
A mon retour, surprise, à côté de ma tente, Soizic, rencontrée au camping de Port-Louis, a planté la sienne. C’est l’occasion de prendre un cidre ensemble au snack du camping et d’échanger ensemble sur nos voyages respectifs à vélo.
- 10,22 €/nuit
- Etape de 34,66 Km pour 2h24
- 49,54 Km pour 3h29, après avoir laissé mes sacoches dans ma tente au camping.
- Vitesse moyenne : 14,2 Km/h
- Vitesse maximale : 42,7 Km/h
- Cumul depuis le début : 1435 km
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Concarneau - Guémené-sur-Scorff
Jeudi 29 juillet
Pour cette nouvelle étape, je n’ai pas d’idée sur sa destination.
Je sais juste que le temps est venu d’entamer le début de la fin de mon périple.
Toutes les bonnes choses ont hélas une fin.
Désormais je ne remonte plus vers le nord mais bifurque vers l’est.
Le but étant d’aller à Nantes pour mon retour à domicile par le train.
J’en ai parlé la veille à Soizic qui m’a conseillé Le Faouët, un village sur ma route.
Quittant au matin le camping où j’ai passé la nuit, magie des villes proches de la mer comme ce fût le cas à Lorient pour joindre Port-Louis, j’emprunte un bateau-taxi.
Celui-ci me laisse à l’entrée de la ville close, côté mer (ou presque). Je traverse de bon matin la ville close qui s’éveille loin du tumulte touristique de la veille en pleine après-midi.
Arrivé à Le Faouët , je suis moyennement convaincu par ce village et moyennement fatigué par le peu de kilomètres parcourus.
Je décide donc de continuer ma route.
D’un coup d’œil rapide sur mon téléphone-gps-couteau-suisse-numèrique, je trouve un village dont les photos me tentent bien : Guémené-sur-Scorff.
De plus il existe un camping municipal plutôt sympa, sobre mais sympa.
Par acquis de conscience, j’appelle et je tombe sur la mairie.
Il faut d’abord passer à la mairie avant l’heure de fermeture pour payer ou payer le lendemain.
Trop tard pour payer le jour même, il est 17h40 lorsque je m’installe au camping.
En fait de camping, c’est un très beau terrain de verdure près d’un petit cours d’eau, le Scorff avec un bloc sanitaire – douche et wc.
Notez le singulier de douche dans ma description. Mais qu’importe il y a juste un camping car et deux vans présents.
Juste assez de personnes pour discuter un peu et pour être tranquille et passer une nuit paisible bercé par le son de la petite rivière.
Ma tente installée, j’ai tout le loisir de, visiter un peu la petite ville, d’aller faire quelques courses et surtout de me boire une bonne bière.
- 5,40 €/nuit Imbattable pour un camping sobre mais efficace et surtout calme !!! Bravo et merci la municipalité de Guémené !
- Etape de 80,25 Km pour 5h08
- 82,88 Km pour 5h20, après avoir laissé mes sacoches dans ma tente au camping.
- Vitesse moyenne : 15,5 Km/h
- Vitesse maximale : 52,5 Km/h
- Cumul depuis le début : 1518 km
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Guémené-sur-Scorff - Josselin
Ce matin je suis content. J’ai passé un belle nuit tranquille dans ce sobre mais efficace camping municipal. Après le rituel du matin, douche-petit-déjeuner-pliage-de-la-tente, me voilà prêt à repartir.
Avant de prendre la route, je n’oublie pas de jouer le jeu, d’aller à la mairie pour régler ma nuit. J’aurais très bien pu partir sans payer, mais j’aurais surement eu une dette plus importante pour ma conscience.
Il faut que ce genre de camping puisse exister.
L’étape du jour doit me mener à Josselin.
Je ne sais pas ce que je vais y trouver.Je sais juste que ça me parait être une ville assez sympa, à en voir les photos.
Juste après Pontivy que je traverse, j’emprunte le canal de Nantes à Brest. J’ai eu peur de me lasser à l’instar de mon ressenti sur le canal du midi. Il n’en sera rien grâce la diversité des paysages qui défilent à ses côtés ainsi que les belles maison d’éclusier qui le bordent.
J’arrive à Josselin à 16h00 au camping du domaine de Kerelly.
Le temps de m’installer dans ce havre de paix sur un des emplacements dédiés aux voyageurs à vélo et je repars visiter la ville.
Cerise sur le gâteau, cette petite ville est magnifique.Et comme en parle si bien le site web de la ville, un imposant château trône en plein centre historique.
Son centre historique n’en est pas moins agréable à visiter, un régal pour mes yeux.
En fin d’après-midi, séduit par l’accueil du camping c’est au bar de celui-ci que je m’accorde ma binouse (bière) quotidienne.
- 12,50 €/nuit dans un calme au calme sur un emplacement dédié au cyclos
- Etape de 68,17 Km pour 4h10
- 78,69 Km pour 4h59, après avoir laissé mes sacoches dans ma tente au camping.
- Vitesse moyenne : 15,7 Km/h
- Vitesse maximale : 53,8 Km/h
- Cumul depuis le début : 1596 km
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Josselin - Genrouët
Samedi 31 juillet.
Terminant mon périple je redescendant désormais lentement mais sûrement vers Nantes. Cependant, ne pouvant atteindre cette ultime étape en un seul jour, un peu trop dur pour mes mollets, je décide de planter ma tente à Genrouët .
Un dernier regard sur la château de Josselin que je quitte ce matin.Comme la veille, je roule pour bonne partie sur le canal de Nantes à Brest.
Pour varier les plaisirs, quittant le canal, j’ai droit à quelques petites côtes bien sympas avant de le retrouver et d’arriver à destination. Par chance, même si le ciel se teinte de gris durant la journée, je n’ai pas droit à la pluie.
Le soleil m’invite même à la pause à Redon, le temps d’une glace.
A 16h30 j’arrive au camping Saint-Clair de Genrouët. Un coup d’œil au compteur pour m’apercevoir que j’ai plutôt bien roulé avec une moyenne de 19,5 Km/h.
Il faut dire que le canal de Nantes à Brest c’est plutôt plat et avec un petit vent dans le dos c’est encore mieux.
Une fois installé, il me reste encore un peu d’énergie.
Et c’est tant mieux, car pour faire mes courses la petite supérette du village ne m’enchante guère de par ses choix.
C’est dans le village voisin, à Plesse, que je trouve mon bonheur en matière de ravitaillement.
Je rajoute donc un peu moins de 18 Km à l’étape du jour.
Bingo je dépasse les 100 Km !
Le soir le plat de pâtes est le bienvenu.
Camping Saint-Clair de Genrouët
-
7,90 €/nuit – camping propre, de beaux emplacements et surtout très calme !!!
- Etape de 94,72 Km pour 4h50
- 112,65 Km pour 5h51, après avoir laissé mes sacoches dans ma tente au camping.
- Vitesse moyenne : 19,5 Km/h
- Vitesse maximale : 43,5 Km/h
- Cumul depuis le début : 1709 km
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Genrouët - Nantes
Dimanche 1er août.
Aujourd’hui c’est la dernière étape.
Direction Nantes.
Même s’il me reste du temps sur le planning de mes vacances, j’ai préféré prendre de la marge.
Au programme c’est retour à la maison par le train.
N’ayant pas réservé pour voyager avec le vélo, surtout pour le vélo, je m’attends à quelques difficultés.
Au matin, quand débute cette dernière étape, je me sens assez bizarre. La fin d’une aventure a toujours été pour moi assez difficile à appréhender. Et celle-ci ne déroge pas à la règle, d’autant qu’à vélo c’est intense.
A Nantes je dois retrouver mon ex (parce que retraité) collègue et ami Luc.
De mémoire, pour y avoir séjourné, je sais qu’il y a à Nantes un camping, dans la ville même. Je m’y dirige donc.
Pour cette dernière étape quelques petites difficultés, quelques petites côtes. La météo est avec moi.
J’arrive à 14h au camping dont je vais éviter de faire la publicité tant il ne correspond pas à ce à quoi je m’attendais. En effet, la réceptionniste, certes fort sympathique m’annonce que celui-ci est devenu un 5 étoiles, avec le prix qui va avec. Les autres se situent dans la périphérie de la ville 🙁
Alors tant pis !
Vu qu’il me faut me rendre à la gare de Nantes et passer la soirée avec Luc ce sera plus facile.
J’accepte donc de payer (cher, pour un camping) ce confort d’organisation.
Au guichet de la gare, c’est bien ce que je pensais. Je ne pourrais pas partir le lendemain.Les places vélo étant ridiculement limitées à bord des trains, ils affichent tous complets pour moi mais surtout pour ma monture.
Je devrais rester un jour de plus dans cette ville.
Ce qui sous-entend, changer de camping.
Mes réservations de trains prises pour le sur-lendemain, je rejoins Luc au Lieu Unique.
Le Lieu unique
Le Lieu unique est un centre de culture contemporaine labellisé scène nationale, créé à Nantes le 1er janvier 2000 et installé dans les anciens locaux de la biscuiterie LU, dont les initiales sont aussi celles du centre.
source Wikipedia
Le Lieu Unique dispose également d’un bar terrasse.
Nous buvons un verre avant, pour moi, de jouer le touriste, piéton cette fois-ci, avec mon guide natif de la région. Une belle après-midi à sillonner la ville et à en apprendre un peu plus sur elle, que si je ne l’avais parcouru seul.
Le soir nous dînons ensemble dans le centre.
Camping de Nantes
-
37 €/nuit – ça pique fort !!!!
Heureusement c’est calme, c’est pas beaufland - Etape de 74,96 Km pour 4h26
- Vitesse moyenne : 16,9 Km/h
- Vitesse maximale : 47,5 Km/h
- Cumul depuis le début : 1784 Km
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Nantes et le retour en train
Lundi 2 août.
Je reste une deuxième journée à Nantes.
Néanmoins, ne souhaitant pas rester une nuit de plus dans ce camping hors de prix, je m’en vais planter ma tenter à Sainte Luce sur Loire dans un camping me correspondant un peu plus. Un peu moins de 8 Km séparent les deux agglomérations.
Je prends donc mon temps ce matin et m’octroie même une grasse matinée jusqu’ à 8h.
Je pends tellement le temps que j’arrive au camping Belle Rivière de Sainte Luce sur Loire à 11h moins 10. Il n’y a pas photo avec celui de la veille, sans fioriture, je me sens plus à ma place dans celui-ci.
Le temps de m’installer et je repars sur Nantes pour déjeuner et jouer le touriste.
Et cette fois-ci sans mon guide de la veille.
Une fois n’est pas coutume pour mon déjeuner je m’installe à la terrasse d’un restaurant thaï de type street-food. Restaurant Pitaya de la chaîne du même nom, et mes papilles sont agréablement surprises par un délicieux pad thaï.
L’espace d’un instant je me retrouve à Bangkok ou Chiang Mai.
Le reste de l’après-midi, tantôt à deux roues, tantôt à deux pieds, je re-re-re-re-découvre la ville. Sans oublier de m’attabler à la terrasse du Lieu Unique pour y savourer une gouleyante et ambre mousse.
Le soir venu je rentre dîner au camping. Mon emplacement, comme tous les autres, possède un table avec bancs de pic-nic.
C’est royal !
Mardi 3 août
Mon train part de Nantes à 11h55 . Inutile donc de me presser, si ce n’est la pluie qui menace cette dernière journée.
Le trajet, en train, c’est d’abord de Nantes à Bordeaux puis de Bordeaux à Toulouse.
Dans ce premier train dont l’accès se fait au niveau du quai, donc pratique pour embarquer ma monture, je rencontre et partage le trajet avec des voyageurs à vélo.
C’est sympa, d’échanger jusqu’au bout, jusqu’à la fin de cette aventure, sur ce moyen d’évasion.
A Bordeaux, changement de train et là c’est pas la même musique.
Le train est un inter-cités.
Pour y accéder des marches et avec un vélo chargé quelle aventure 🙁
Heureusement là encore je peux compter sur des voyageurs à vélo pour m’aider à embarquer le vélo chargé de ses sacoches, sans quoi….je n’ose y penser.
J’arrive à Toulouse, ma destination à 18h40.
Et à nouveau le calvaire pour sortir le vélo du train.
Fort heureusement je suis aidé par d’autres cyclos.
Le pire sera de sortir de la gare. Tout d’abord depuis le quai de descendre les marches pour le souterrain. Et ensuite de prendre la rampe raide pour accéder à la gare.
On ne peut pas dire que l’accès au vélo dans le train soit vraiment facilité.
Un service décevant qui mériterait d’être amélioré.
Camping Belle-Rivière à Sainte-Luce sur Loire
- 11,10 €/nuit – camping propre, de beaux emplacements, très calme et avec une table et bancs pour le pic-nic pour chaque emplacement !!!
- Étape de 49,08 Km pour 3h11
- Vitesse moyenne : 15,3 Km/h
- Vitesse maximale : 34,6 Km/h Cumul depuis le début : 1833 km
- Le train :
- Nantes 11h55 -> Bordeaux 16h08
- Bordeaux 16h34 -> Toulouse 18h40
- prix du supplément (en plus du billet du train) vélo pour les deux trains : 15€
Épilogue
Toulouse - Gaillac
Jeudi 5 août.
Me voilà de retour chez moi.
Rentré de Nantes par le train, lundi je me suis accordé une journée entière de lessive-repos et surtout de je-repartirais-bien.
Puisque j’ai encore cette semaine de vacances, je décide de reprendre la route. De ne pas laisser refroidir ma monture, de peur qu’elle s’ennuie seule dans mon garage.
Et puis niveau compteur je pourrais quand même faire un compte rond 😉
Direction Gaillac, pour cette nouvelle étape de cet épilogue. Je renoue avec les paysages vallonnés de ma région. Quelques belles côtes pour tester mes mollets bien affûtés par ce mois passé en selle.
Gaillac - Revel
Vendredi 6 août
Je repars ce matin, direction Revel et son lac de Saint-Féréol juste à côté.
En passant par Briatexte, à 1h00 de coup de pédales de Gaillac je fais à nouveau de belles rencontres. Étiennette, Frédéric et Sébastien me sourient et me font la conversation le temps d’une pause fort agréable.
Je repars ensuite me frotter à quelques belles montées.J’arrive au camping Moulin du Roy de Revel à 15h00.
Le temps de m’installer et je peux rejoindre le lac de Saint-Féréol à 4Km de là, non sans me dandiner sur une côte assez raide qui y mène.
Revel - Toulouse
Samedi 7 août
C’est le retour à la maison, le vrai, celui qui clôt cet épilogue, cette aventure sur les routes.
Je laisse Revel et emprunte un chemin longeant la Rigole, le nom de ce petit cours d’eau.
C’est quasiment plat, une petit balade bucolique en quelque sorte quand tout à coup …[la suite en vidéo]
Je laisse ensuite ce chemin pour longer le canal du midi jusqu’à Toulouse.
Le chemin de la Rigole puis celui de halage du canal du midi.
Pour être honnête ce n’est pas vraiment le type de parcours que j’apprécie.
Non pas que les paysages ne soient pas agréables.
Il le sont certes mais sans plus.
Mais rouler sur, quasiment, une ligne droite et quasiment sans changer de relief et sans traverser de village, c’est assez lassant.
Pour la première fois depuis le début de ce périple, je me mets à écouter de la musique pour me motiver, c’est dire.
Merci à toi Nina de me porter
A l’issue de cette ultime étape, me voilà chez moi à Toulouse, mon compteur affiche les 100 Km de cette journée et les 2090 Km de cette aventure.
- Toulouse – Gaillac :
- 65,90 Km pour 3h55
- Vitesse moyenne : 16,7 Km/h
- Vitesse Maximale : 60 Km/h
- Cumul : 1913 Km
- Gaillac – Revel :
- Camping le Moulin du Roy :
- 17€ la nuit, calme, propre et très bien placé.
- 65,62 Km pour 4h06
- 76,39 Km pour 4h57 après avoir laissé mes sacoches dans ma tente au camping.
- Camping le Moulin du Roy :
-
- Vitesse moyenne : 15,3 Km/h
- Vitesse Maximale : 57,5 Km/h
- Cumul : 1990
- Revel – Toulouse :
- 100,69 Km pour 5h39
- Vitesse moyenne : 17,7 Km/h
- Vitesse Maximale : 45 Km/h
- Cumul : 2090 Km
Télécharger les traces GPS de cet épilogue :
Toulouse – Gaillac :
au format GPX (pour GPS traditionnel) | au format KMZ (pour Organic Maps)
Gaillac – Revel :
au format GPX (pour GPS traditionnel) | au format KMZ (pour Organic Maps)
Revel – Toulouse :
au format GPX (pour GPS traditionnel) | au format KMZ (pour Organic Maps)
Pour conclure
Ce voyage en vélo, sur autant de temps, sur autant de kilomètres aura été pour moi une première.
Au delà du plaisir que j’ai pu rencontrer à réaliser, comme je le souhaitais, un voyage dans la lenteur, j’ai été surpris par bien d’autres plaisirs.
Tout d’abord, par la rencontre des autres voyageurs à vélo que j’ai pu croiser sur ma route, dans les campings où j’ai passé mes nuits.
De riches échanges d’enseignement pour moi sur mon nouveau moyen de déplacement, de voyage.
J’ai pris aussi beaucoup de plaisir, comme à chacun de mes autres voyages, dans les rencontres que j’ai pu inspirer par ma façon de voyager.
Le vélo est un vecteur de sympathie extraordinaire.
Et puis, cela peut paraître masochiste mais j’ai aussi pris beaucoup de plaisir dans l’effort. Quand la route me proposait une méchante côte et que j’ai pu me demander ce que je faisais là, le plaisir de trouver les ressources nécessaires pour arriver à la grimper en a été tout aussi grand.
Idem lorsque j’avançais faisant face à une météo plus favorable à la chasse aux escargots qu’à me dandiner sur la selle de ma monture.
Il est fort probable qu’une prochaine lui ressemble.
Mais ça c’est déjà une autre aventure 🙂
N’hésite pas à me dire ce que tu en penses.
J’ai découvert avec admiration les péripéties de ton aventure à vélo et apprécié les belles photos et vidéos. J’ai eu le tournis en traversant le pont d’Aquitaine …
Merci beaucoup d’avoir détaillé l’utilisation des sites Géovélo et Route You.
Martine de Nantes
Merci beaucoup Martine, c’est vraiment très gentil.
Et oui moi aussi j’ai eu le tournis sur le pont d’Aquitaine, mais il faut, quelques fois, savoir dépasser ses peurs … enfin ce que je me force à faire 😉
J’espère que tu pourras utiliser les sites pour tracer et faire de belles balades vélo.
Thierry
Quelle belle aventure , bravo à toi super coach vélo .
J’ai passé un bon moment à lire ton journal de bord.
À bientôt pour un nouvel ailleurs.
Merci beaucoup Sylvie pour ce gentil commentaire, ça me fait énormément plaisir de pouvoir partager mes ailleurs.