dimanche 16 juillet
Toujours confortablement installé dans mon hôtel , le Sakha House, à Ubud, je décide de louer directement au patron de l’hôtel un scooter pour la journée afin de réaliser un petit circuit mais surtout de sillonner à nouveau les routes du pays à bord d’un deux roues motorisé, j’y ai pris goût depuis ma dernière expérience à Kuta Bali.
Première étape de mon scooter – road – trip : Goa Gajah , pour enfin pouvoir visiter un temple et sa cave de l’éléphant , en fait de Ganesh .
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Ce temple n’a, à mon sens, rien d’exceptionnel surtout en comparaison de ceux que j’ai pu visiter en Thaïlande, si ce n’est le site en lui même , le parc qui l’entoure ; un magnifique écrin de nature.
Un vendeur de boissons et snacks en tous genres et une dame qui réalise pour le visiteur une prière moyennant roupies, m’amènent à penser que le côté spirituel a fait place doucement mais surement au côté mercantile possible d’un tel lieu.
un peu déçu 🙁
Je continue ma visite du site quelque peu déçu par ce sentiment.
Il est midi passé lorsque je termine ma visite et enfourche à nouveau mon petit destrier.
Je tente de poursuivre le déroulé de la ma journée en direction d’un autre temple : Pura Guning Kawi , un conseil du patron de l’hôtel.
En me fiant à mon GPS (Maps.me sur mon mobile), j’arrive dans une ville où semble régner un certaines effervescence, je décide de m’y arrêter pour m’en imprégner de plus près.
Cette ville c’est Gianyar et c’est curieux car sur mon guide (du routard pour ne pas le citer) il est mentionné “ville sans grand intérêt” , je veux en avoir le cœur net.
Si le “sans grand intérêt” c’est de me retrouver dans une ville sans autre étranger et pouvoir me confondre avec la population locale dans un quotidien nullement adapté au touriste avec une arrière pensée de profit, alors je suis preneur.
C’est la raison même de cet autre ailleurs !
L’effervescence qui règne dans le marché central dans lequel je me faufile entre les différents étals et cela sur plusieurs niveau, me conforte dans le choix m’être arrêté un peu dans cette ville “sans grand intérêt“.
Isolée des circuits touristiques, il m’est difficile de trouver (très peu ) des anglophones mais qu’importe je me sens bien.
J’en profite pour faire ma pause déjeuner au dernier étage du marché couvert central.
Je m’aide des quelques mots d’Indonésien,de mon livre guide (vous savez lequel) pour passer commande.
Finalement je fais un accro dans l’emploi du temps de ma journée de par cette escale non programmée.
Je reprends à nouveau la route pour Tirta Empul , un autre temple où l’on peut se baigner dans sa source sacrée .
J’abandonne l’idée de me rendre Guning Kawi car il déjà tard et je ne souhaite pas rouler de nuit, le soleil se couche vers 18h.
Même si je ne cède pas au rituel de la baignade, accessible également aux visiteurs, je prends le temps de la visite de ce temple.
Peut-être un peu trop et cela compromet la visite des rizières en terrasses.
Qu’importe, j’en verrais d’autres, sous d’autres formes, sur le chemin du retour.
Le soir venu, je n’ai pu éviter de rouler dans l’obscurité de la nuit.
Et comme si une difficulté ne suffisait pas, la pluie, certes brève, s’est rajoutée au tableau.
Il est 20h00 lorsque j’arrive à Ubud , je profite d’avoir encore à ma disposition mon scooter pour dîner en ville (il faut environ 30 à 35 minutes pour aller de mon hôtel au centre ville, à pied). Je ne traîne pas pour autant, car je ne souhaite pas me coucher tard, demain je me lève très tôt.
J’ai réservé le matin même où j’ai pris mon scooter la journée de demain, ce sera une randonnée au sommet du mont Batur pour voir le soleil se lever sur les autres montagnes avoisinantes.
Qui dit voir le soleil se lever, dit se lever tôt, ce sera 1h30 , à 2h00 un mini-bus passera me chercher pour cette nouvelle journée.
Mais ça c’est déjà demain .
Les photos sont sympas. Bali décevante par rapport à la Thaïlande?
je dirais pas cela, mais c’est assez différent surtout à cause du nb de touristes