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Hola Otavalo

Si ce périple s’écrit bien en Colombie, un saut de puce vers l’Équateur y est bien inscrit.

Depuis Bogotá :

Depuis Bogotá je prends un vol pour Quito, la capitale de l’Équateur, puis quelques bus (j’aurais pu n’en prendre qu’un seul si je m’étais mieux renseigné) pour gagner Otavalo.

Pourquoi cette ville, qui se situe au nord de Quito ?

Revoir Otavalo c’est cette envie de revoir ces gens d’Otavalo rencontrés lors d’un précédent voyage en Équateur.

Ces gens d’Otavalo, c’est un peu comme le petit monde de Lestaque du réalisateur Robert Guédiguian pour ceux qui connaissent.

Pour les autres ce sont des gens simples, des gens vrais.
Et c’est vers eux que je reviens.

L’autre ailleurs prends tout son sens dans cette nouvelle étape.

Arrivée tardive à Otavalo

A mon arrivée, tardive, en bus depuis Quito, Blanca et sa fille m’attendent au terminal de bus d’Otavalo.

Je pensais arriver beaucoup plus, tôt, mais beaucoup de trafic dans la capitale équatorienne et un mauvais choix de bus de ma part me font arriver vers 22h00.

On prend un taxi afin d’arriver enfin dans la maison de Blanca.

Blanca a à peu près mon age et c’est par galanterie envers elle et moi, que je tairais le mien 🙂

Elle vie dans sa maison avec sa fille, et ses parents qui ont dépassé les 80 printemps et dont elle s’occupe.

Sa maison est humble, pour reprendre ses propos, mais suffisamment grande pour que je puisse y avoir une chambre pour moi tout seul. 

Et après un petit repas et quelques mots échangés, tout le monde file dans son lit car il est tard.

Demain sera un autre jour.

Boum boum :

C’est par les boum-boum d’une musique d’un niveau sonore impressionnement élevé qu’on croirait qu’elle émane de ma chambre, que je suis réveillé.

Certes je n’avais pas l’intention de faire la grasse matinée, mais un tel réveil en fanfare dès 7h00 du matin, je ne m’y attendais pas du tout.

En tirant le rideau de la fenêtre de ma chambre qui fait office de volet, je vois en face de la maison toute une troupe qui réalise sa gymnastique matinale entraînée par un maestro sur son estrade et une musique trop forte à mon goût.

Blanca me dira plus tard que c’est un cours de Baillatherapie (en espagnol ça doit peu près s’écrire de la sorte).

Ménage :

Après le petit déjeuner j’aide Blanca à ses tâches ménagères.

Au troisième étage de sa maison se trouve le toit-terrasse. Il héberge d’insolites locataires dans des cages.

Des cuyes, en français des cochons d’Inde.

Tout comme certains français (dont je ne fais pas partie) peuvent manger du lapin, en Équateur, dans une bonne partie de l’Amérique de sud, le cochon d’inde est un met très prisé. 

Il est consommé pour certaines grandes occasions et donc à certaines parties de l’année.

Je me charge de passer le balai sous les cages des cuyes pour ramasser les restes de leur repas composé d’herbe et de maïs, bref je joue le ramasseur de crottes:)

en plein boulot. je nettoie les crottes des cuy (cochons d'inde) sur la terrasse de la maison de Blanca à Otavalo - l'autre ailleurs

en plein boulot. je nettoie les crottes des cuyes (cochons d’inde) sur la terrasse de la maison de Blanca à Otavalo

Au marché :

Une fois les tâches ménagères terminées, nous prenons un bus pour nous rendre dans le plus grand marché couvert de la ville, pour y faire quelques emplettes.

Il faut dire que la maison de Blanca ne dispose pas de réfrigérateur pour conserver les aliments.

J’ai décidé d’acheter de quoi préparer une ratatouille à mes hôtes afin de leur apporter un peu de France dans leur assiette.

Ces courses terminés, nous récupérons Eva à son école, il est déjà midi et ensemble nous rentrons prendre l’almuerzo (déjeuner du midi) .

Almuerzo (déjeuner du midi) chez Blanca à Otavalo - l'autre ailleurs, une autre idée du voyage

Almuerzo (déjeuner du midi) chez Blanca à Otavalo

Le soir venu c’est donc moi qui me colle aux fourneaux.

Les habitudes culinaires tourne autour du riz, des pommes de terre et du maïs pour ce qui est des légumes, j’apporte avec ma ratatouille un peu de changement 🙂

préparation d'une ratatouille pour Blanca et sa famille - l'autre ailleurs, une autre idée du voyage

préparation d’une ratatouille pour Blanca et sa famille

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Nouveau réveil en fanfare 🙁

Aujourd’hui une partie de la journée est consacrée au spectacle d’Eva.

Elle se produit avec des enfants de son école au centre du marché d’Otavalo.

Ce sera également l’occasion de revoir Joël et Danilo, des enfants rencontrés lors d’une randonnée durant de mon premier séjour à Otavalo en 2016.

Samedi, mariage :

Aujourd’hui c’est samedi et, contrairement à Bamako où c’est le dimanche, c’est le jour du mariage. Et c’est celui de la nièce de Blanca.

Dans la fin d’après-midi, j’assiste à un mariage dans la plus pure tradition kichwa.

Dimanche, le jour du seigneur

Dimanche, le jour du seigneur, Blanca et moi allons chacun communier dans nos églises respectives.

La sienne est mormon, religion très répandue en Équateur.

La mienne, tout autant appréciée, est celle du stade de football pour assister au match entre Monserrath FC et Monaco (pas le nôtre, le leur).

Galo, le beau-frère de Blanca est le président du Monserrath FC.

Curieuse élection

L’après-midi, Blanca et sa fille Eva, Galo et son épouse, Fabian le neveu de Blanca et d’autres de la famille dont j’en oublie les prénoms et moi même, nous nous rendons au cimetière de la ville pour un événement insolite pour moi.

L’élection du président du cimetière.

Cette élection ressemble fort à celles dont j’ai l’habitude de participer en tant qu’électeur, sauf qu’elle se déroule dans un cimetière.

Le soir venu, j’achète des pizzas pour dîner, tous ensemble, dans la maison de Blanca.

Le temps des au revoir 🙁

Dernier matin en fanfare et après le petit déjeuner, il est temps pour moi de reprendre la route.

Mon gros sac sur le dos, et le petit sur le dos de Galo qui m’accompagne ainsi que son épouse et Blanca à l’arrêt de bus pour Tulcan.

Inutile de vous dire que les adieux sont difficiles et même à l’heure où j’écris ces lignes, mais il me faut continuer mon périple.

difficile départ d'Otavalo difficile de sourire quand on quitte ses amis (depuis le premier plan : Galo et son épouse, Blanca et moi) - l'autre ailleurs, une autre idée du voyage

difficile départ d’Otavalo

Dans 4h00 de bus,  je serais à la porte de la Colombie, laissant derrière moi cette jolie parenthèse otavalienne.

Toutes les photos d’Otavalo :

Par ici :

Thierry

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Un commentaire

  1. Pierre

    Témoignage fort intéressant et émouvant d’un secteur que je ne découvre pas, parce que l’aîné de mes garçons s’y rend assez régulièrement, il s’y est fait de fortes amitiés lui aussi…
    Je ne suis pas du tout surpris du fait que l’homme de coeur que tu es, ait été sensible à la simplicité et la générosité de ses gens attachants !
    Au plaisir de se revoir ou de communiquer ultérieurement.
    Pierre

    1. Thierry LLOPIS

      Merci beaucoup Pierre pour ton sympathique commentaire qui me va droit au cœur.
      Ça me fait également fort plaisir d’avoir de tes nouvelles et j’espère qu’on puisse se revoir très bientôt, pour pouvoir échanger et qu’à ton tour tu me racontes un peu de toi.
      Au plaisir, Pierre et merci encore pour ton commentaire.

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